Un cadre d'entreprise, sa femme, sa famille, au moment où les choix professionnels de l'un font basculer la vie de tous. Philippe Lemesle et sa femme se séparent, un amour abimé par la pression du travail. Cadre performant dans un groupe industriel, Philippe ne sait plus répondre aux injonctions incohérentes de sa direction. On le voulait hier dirigeant, on le veut aujourd'hui exécutant. Il est à l'instant où il lui faut décider du sens de sa vie.
Acteurs au sommet. Mise en scène au cordeau. Dialogues qui fusent. Documentation évidemment exemplaire. Tout est là pour nous asséner un uppercut. Salutaire ?
- L'EchoLe propos est fort, et la démonstration puissante et implacable, qui trouve en Vincent Lindon un interprète aussi investi qu’inspiré. Il excelle.
Une œuvre de cinéma mieux qu’utile, indispensable.
L’enchaînement d’argumentations ultra-tendues dans des salles de réunion beiges s’avère plus grisant que déprimant. Sans doute grâce au pouvoir de révélation du film, mettant le doigt sur un malaise sociétal aussi évident que menaçant.
- MetroLe récit de Brizé est efficace, ciselé et brillamment mené par ses acteurs. Lindon bien sûr, mais aussi Sandrine Kiberlain, touchante, et Anthony Bajon, qui incarne le fils du couple et qui est sans conteste un grand acteur en devenir. Mention spéciale aussi à Marie Drucker, assez savoureuse en patronne impitoyable.
- Le Soir MADDans le rôle de ce chef d’entreprise perdant pied, Lindon est une fois de plus parfait, d’une incroyable véracité face à des acteurs amateurs dans le rôle des employés et des syndicalistes. Un film percutant.
- La Libre BelgiqueIl en ressort une mélancolie particulière et la description d’un système brutal qui broie les êtres et se refuse l’essentiel.
- MoustiqueVincent Lindon se révèle une fois encore incroyable de vérité dans la peau de ce cadre dirigeant victime d’un système capitaliste déshumanisant. Un film essentiel… il est donc essentiel d’aller le voir !
Le film est brut de décoffrage, toujours porté par la mise en scène au cordeau de Brizé et l’incarnation habitée de Vincent Lindon.
- Paris-MatchUne très belle interprétation, toute en nuances et non-dits, de deux grands acteurs, rejoints par l’ancienne journaliste Marie Drucker, très crédible en patronne française que rien n’arrête.
- References.be