Chaque année, elles sont des dizaines de milliers à se lancer dans les études qui leur permettront de devenir infirmières. Admises au sein d’un « Institut de Formation en Soins Infirmiers » elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain.
Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques
et se préparer à endosser de lourdes responsabilités. (*)
Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, à la maladie, aux fêlures des âmes et des corps. C’est pourquoi il nous parle de nous, de notre humanité.
(*) Chacun sait que dans la langue française le masculin l’emporte sur le féminin. Le hic c’est que dans le milieu dont il est question ici, les hommes sont largement minoritaires. C’est pourquoi j’ai choisi de faire une entorse à la règle et décidé de dire “elles” ou « les infirmières » quand bien même des hommes figurent parmi l’ensemble. N.Philibert
Au coeur de l'humanité dans ce qu'elle a de plus fragile.
- Focus VifUne nouvelle fois (…) Nicolas Philibert fait preuve d’humanisme pour aller questionner les méthodes d'apprentissage, la transmission du savoir. Bref, l'humanité quand elle tente de (se) transmettre.
- L'EchoNicolas Philibert continue de documenter les chemins d’apprentissage. Ici, celui d’élèves infirmières et infirmiers. C’est vibrant, émouvant. Et tellement encourageant!
- Bande à partLe réalisateur d’Etre et avoir suit des élèves infirmiers, entre soins des corps et écoutes des maux. Et sous son œil, ce cheminement touche à la grâce.
- TéléramaPointilliste, tendre et pudique, la caméra de Nicolas Philibert enregistre des moments de joie ou de doutes, ces petits riens qui, mis bout à bout, forment une chronique fragmentée d’un univers abordé avec respect, empathie et curiosité.
- PremièreLe film est d’une incroyable vitalité. Pour la première fois, on se met dans la tête de ces soignants toujours présents qui s’efforcent de soulager et répondre quand le toubib est déjà passé à autre chose. Ils font de leur mieux, s’inquiètent, se sentent malmenés. (...) On ne vivra plus jamais l’hôpital de la même manière… Bravo à Nicolas Philibert, toujours subtil, hypersensible.
- Paris MatchDe chaque instant s’avère un film d’une grande douceur, nous laissant avec l’impression surprenante mais bienvenue d’une éducation où bienveillance et dignité se conjuguent pour former ceux qui nous assisteront dans les moments de détresse.
- Les Cahiers du CinémaTourné dans un Institut de formation en soins infirmiers, le nouveau documentaire de Nicolas Philibert retrace le parcours intense des apprenti(e)s, confronté(e)s à la réalité du métier. Riche de subtilités, un portrait collectif tour à tour drôle et émouvant.
- Les Fiches du CinémaDevant leurs examinatrices, les étudiants évoquent leurs joies et leurs doutes sur ce métier. La caméra arrive à rendre passionnants, et parfois déchirants, ces échanges a priori purement formels entre maîtres et élèves.
- L'Express